Basedow

Introduction

La maladie de Basedow, également connue sous le nom de maladie de Graves-Basedow dans la littérature internationale, est une affection auto-immune qui touche la glande thyroïde. Cette pathologie se caractérise par une hyperthyroïdie, c’est-à-dire une production excessive d’hormones thyroïdiennes qui affectent le métabolisme général du corps. Décrite pour la première fois par le médecin allemand Karl Adolph von Basedow au XIXe siècle, cette maladie représente aujourd’hui la cause la plus fréquente de l’hyperthyroïdie.

La prévalence de la maladie de Basedow est significative, touchant environ 1 à 2% de la population, avec une nette prédominance féminine (le ratio femmes/hommes est de 5 à 10 pour 1). Elle apparaît généralement entre 30 et 50 ans, mais peut survenir à tout âge. L’impact sur la qualité de vie des patients est considérable, affectant tant leur bien-être physique que psychologique, avec des répercussions sur leur vie professionnelle et sociale.

Alors, qu’en est-il de cette pathologie, depuis ses mécanismes biologiques jusqu’aux approches thérapeutiques, en regardant avec une attention particulière le rôle de l’alimentation dans sa prise en charge ou sa prévention.

Physiopathologie

Mécanisme auto-immune de la maladie

La maladie de Basedow est une affection auto-immune qui entraîne une stimulation excessive de la glande thyroïde, provoquant une surproduction d’hormones thyroïdiennes.

Rôle des anticorps anti-récepteurs de la TSH

Au cœur de ce processus pathologique se trouvent des anticorps spécifiques appelés TRAk (TSH Receptor Antibodies) ou anticorps anti-récepteurs de la TSH. Ces anticorps Basedow se fixent sur les récepteurs normalement destinés à la thyréostimuline (TSH), hormone hypophysaire qui régule l’activité thyroïdienne. En imitant l’action de la TSH, ces anticorps stimulent continuellement la thyroïde, et modifient les mécanismes de régulation habituels, ce qui entraîne une production excessive d’hormones thyroïdiennes.

Le dosage des TRAk constitue d’ailleurs un élément important du diagnostic biologique de la maladie. Des taux élevés de TRAk Basedow sont caractéristiques de cette pathologie et permettent de la différencier d’autres causes d’hyperthyroïdie.

Facteurs génétiques et environnementaux

Les causes de la maladie de Basedow sont multiples. Une prédisposition génétique est clairement établie, avec un risque cumulé chez les personnes ayant des antécédents familiaux de maladies auto-immunes. Des variations génétiques ciblées, notamment dans les gènes impliqués dans la régulation immunitaire, ont été identifiées comme autres facteurs de risque.

Parmi les facteurs environnementaux déclencheurs, on retrouve :

  • Le stress psychologique intense
  • Les infections virales ou bactériennes
  • Les changements hormonaux majeurs (grossesse, ménopause)
  • L’exposition à certaines substances toxiques
  • Le tabagisme, qui augmente particulièrement le risque de complications oculaires
Facteurs génétiques et environnementaux de Basedow

Ces dernières années, des questions ont émergé concernant la relation entre maladie de Basedow et le Covid. Certaines observations révèlent que l’infection par le SARS-CoV-2 pourrait, chez des personnes prédisposées, déclencher ou aggraver des maladies auto-immunes, y compris la maladie de Basedow. Cette interaction maladie de Basedow et COVID est un domaine de recherche actif où les connaissances évoluent quasi quotidiennement.

Symptômes et manifestations cliniques

Signes thyroïdiens

Le goitre, ou augmentation du volume de la thyroïde Basedow, constitue un signe caractéristique. La glande devient souvent visible à l’œil nu, provoquant un gonflement au niveau du cou. À la palpation, elle apparaît généralement souple, indolore et homogène.

L’hyperthyroïdie en tant que maladie de Basedow se manifeste par une palette de symptômes liés à l’accélération du métabolisme générés par les hormones thyroïdiennes :

  • Tachycardie (accélération du rythme cardiaque)
  • Transpiration excessive
  • Intolérance à la chaleur
  • Tremblements des extrémités
  • Amaigrissement rapide malgré un appétit conservé ou augmenté

Signes oculaires

L’atteinte oculaire, ou ophtalmopathie de Basedow, touche environ 50% des patients. Elle se caractérise par :

  • L’exophtalmie (projection des globes oculaires vers l’avant)
  • La rétraction des paupières donnant un regard fixe caractéristique
  • Un œdème des paupières
  • Une irritation conjonctivale
  • Dans les cas graves, une diplopie (vision double) ou une diminution de l’acuité visuelle

Ces manifestations oculaires peuvent apparaître avant, pendant ou après les signes thyroïdiens, et leur évolution n’est pas toujours synchronisée avec celle des dysfonctionnements hormonaux.

Symptômes généraux

L’hyperthyroïdie de Basedow entraîne de nombreux symptômes affectant la qualité de vie :

  • Une nervosité et une irritabilité allant en s’accumulant
  • Des troubles du sommeil (insomnie)
  • Une fatigabilité paradoxale malgré l’hyperactivité (Basedow et fatigue)
  • Des troubles digestifs (accélération du transit)
  • Des troubles menstruels chez la femme
  • Une diminution de la libido
Hyperthyroïdie de Basedow

L’aspect psychologique ne doit pas être négligé, car la maladie de Basedow peut s’accompagner d’états anxieux importants (Basedow et angoisse), voire de véritables épisodes dépressifs (Basedow et dépression). Ces manifestations peuvent être directement liées aux effets des hormones thyroïdiennes sur le système nerveux, mais aussi résulter du stress généré par la maladie elle-même.

Complications potentielles

Sans traitement adapté, l’hyperthyroïdie de Basedow peut évoluer vers des complications graves :

  • Cardiologiques : troubles du rythme, insuffisance cardiaque
  • Osseuses : ostéoporose
  • Musculaires : myopathie thyroïdienne
  • La crise thyrotoxique, complication rare mais mortelle sans traitement d’urgence

L’espérance de vie des patients atteints de la maladie de Basedow correctement traités est comparable à celle de la population générale. Toutefois, cette espérance de vie peut être affectée en cas de complications cardiovasculaires non contrôlées ou de prise en charge inadéquate.

Diagnostic

Examens cliniques

Le diagnostic de la maladie de Basedow repose d’abord sur un examen clinique minutieux. Le médecin recherche les symptômes révélateurs de l’hyperthyroïdie ainsi que les signes spécifiques comme le goitre et l’ophtalmopathie. Le diagnostic permet de recueillir des informations sur les antécédents familiaux déclarés de maladies auto-immunes et sur les facteurs déclenchants potentiels.

Tests biologiques

Le bilan hormonal est indispensable pour confirmer l’hyperthyroïdie :

  • Dosage de la TSH : taux systématiquement abaissé dans la maladie de Basedow (Basedow TSH)
  • Dosage des hormones thyroïdiennes (T3 et T4 libres) : élevées
  • Recherche d’anticorps spécifiques : les TRAk, quasi-pathognomoniques de la maladie

Ces marqueurs biologiques permettent non seulement d’établir le diagnostic mais aussi de suivre l’évolution de la maladie au cours du traitement.

Imagerie médicale

Plusieurs techniques d’imagerie peuvent compléter le bilan :

  • L’échographie thyroïdienne : visualiser l’augmentation du volume et l’hypervascularisation caractéristique
  • La scintigraphie thyroïdienne : montre une fixation diffuse et homogène du traceur
  • L’IRM orbitaire : en cas d’atteinte oculaire sévère, sert à évaluer l’inflammation des muscles oculomoteurs

Traitements médicaux conventionnels

Médicaments antithyroïdiens

Les antithyroïdiens de synthèse constituent souvent le traitement de première intention. Ces médicaments (carbimazole, thiamazole, propylthiouracile) bloquent la production d’hormones thyroïdiennes. Le traitement Basedow par cette approche dure généralement 12 à 18 mois, avec un suivi régulier de la fonction thyroïdienne.

Des bêta-bloquants peuvent être associés temporairement pour soulager rapidement certains symptômes (tachycardie, tremblements).

Traitement par iode radioactif

L’administration d’iode radioactif (iode 131) représente une alternative efficace. Cette substance est captée sélectivement par la thyroïde et détruit progressivement une partie des cellules thyroïdiennes. Ce traitement Basedow est contre-indiqué pendant la grossesse et l’allaitement, ainsi que chez les patients présentant une ophtalmopathie sévère, car il peut l’aggraver.

Chirurgie

La thyroïdectomie (ablation partielle ou totale de la thyroïde) est envisagée dans certaines situations :

  • Goitre important avec compression, pouvant entraîner des troubles de la déglutition
  • Échec ou contre-indication des autres traitements
  • Désir de grossesse à court terme

Cette intervention nécessite un chirurgien expérimenté pour minimiser les risques de complications (atteinte des nerfs récurrents, hypoparathyroïdie).

Traitement des manifestations oculaires

L’ophtalmopathie de Basedow nécessite une prise en charge spécifique :

  • Lubrifiants oculaires
  • Corticothérapie locale ou générale en cas d’inflammation active
  • Radiothérapie orbitaire dans certains cas
  • Chirurgie décompressive pour les formes sévères

Le rôle de l’alimentation dans la maladie de Basedow

Importance d’une alimentation équilibrée

La nutrition joue un rôle fondamental dans le fonctionnement du système immunitaire. Une alimentation équilibrée a pour but de réduire l’inflammation systémique et de moduler les réponses auto-immunes.

Aliments riches en iode

L’iode est un oligo-élément essentiel à la fabrication des hormones thyroïdiennes. Dans le contexte de la maladie de Basedow, sa consommation doit être soigneusement régulée :

  • Aliments riches en iode à consommer avec modération :
    • Produits de la mer (poissons, crustacés, algues)
      • Notamment la morue, le saumon, le hareng, le maquereau et le cabillaud
      • Les algues (le varech, la nori, le kombu et le wakamé)
      • Les huîtres
    • Sel iodé
    • Lait maternel
    • Pain complet, fabriqué avec un conditionneur de pâte iodé
Basedow alimentation

Une consommation excessive d’iode peut aggraver l’hyperthyroïdie, tandis qu’une restriction trop sévère n’est pas recommandée. L’équilibre est fondamental.

Aliments goitrogènes

Certains aliments contiennent des substances goitrogènes qui peuvent interférer avec l’absorption de l’iode et la production d’hormones thyroïdiennes. Dans le cadre de l’alimentation Basedow, il convient de connaître ces aliments sans les exclure totalement :

  • Crucifères (chou, brocoli, chou-fleur)
  • Soja et dérivés
  • Millet
  • Arachides
  • Fruits à noyau (pêches, pruneaux)

La cuisson réduit significativement l’effet goitrogène de ces aliments, qui peuvent donc être consommés avec modération dans le cadre d’un régime varié.

Nutriments importants pour la santé thyroïdienne

Plusieurs micronutriments jouent un rôle clé dans la fonction thyroïdienne et le système immunitaire :

  • Le sélénium : cofacteur d’enzymes impliquées dans le métabolisme thyroïdien, présent dans les noix du Brésil, les poissons, les œufs
  • Le zinc : important pour la conversion des hormones thyroïdiennes, trouvé dans les huîtres, la viande rouge, les légumineuses
  • Les vitamines du groupe B : nécessaires au métabolisme énergétique, présentes dans les céréales complètes, les légumes verts
  • La vitamine D : modulateur du système immunitaire, synthétisée à partir du cholestérol lors de l’exposition au soleil et présente dans les poissons gras
  • Les antioxydants (vitamines C, E, flavonoïdes) : protègent contre le stress oxydatif accumulé dans l’hyperthyroïdie.

Régimes anti-inflammatoires

Des approches alimentaires globales visant à réduire l’inflammation systémique peuvent être bénéfiques comme traitement naturel Basedow complémentaire :

  • Le régime méditerranéen : riche en fruits, légumes, poissons, huile d’olive et pauvre en viandes rouges
  • L’approche anti-inflammatoire : limitant les aliments pro-inflammatoires (sucres raffinés, graisses saturées, aliments ultra-transformés). Mais elle ne se réduit pas à ce seul aspect, et elle nécessite une compréhension globale de l’inflammation et de ses mécanismes pour donner le maximum de son potentiel.
  • L’éviction des allergènes potentiels : dans le cadre d’une démarche personnalisée sous la supervision d’un spécialiste de la nutrition

Ces approches alimentaires ne remplacent pas les traitements conventionnels mais peuvent considérablement améliorer la réponse immunitaire globale et la prévention, tout en contribuant au bien-être général.

Approches complémentaires

Gestion du stress

Le stress étant un facteur déclenchant et aggravant reconnu, sa gestion constitue un pilier important de la prise en charge :

  • Techniques de relaxation (méditation, yoga, cœur cardiaque)
  • Psychothérapie si nécessaire
  • Résolution émotionnelle
  • Organisation du quotidien pour ménager des temps de récupération

Activité physique adaptée

La question Basedow et sport est fréquemment posée par les patients. L’exercice physique régulier est recommandé, mais doit être adapté à l’état de santé :

  • Privilégier les activités d’endurance modérée
  • Éviter les efforts intenses pendant les phases d’hyperthyroïdie non contrôlées
  • Favoriser les activités relaxantes comme la natation, la marche ou le yoga

L’activité physique contribue à réduire le stress, à améliorer le sommeil et à renforcer le système immunitaire.

Rythme de vie et sommeil

Les troubles du sommeil étant fréquents dans la maladie de Basedow, une hygiène de vie favorise la récupération est essentielle :

  • Respecter les horaires de sommeil réguliers
  • Créer un environnement propice au repos
  • Limiter les excitants (café, thé, alcool) surtout en fin de journée

Approches complémentaires

Certaines approches médicales peuvent être envisagées en complément du traitement conventionnel :

  • L’homéopathie (Basedow homéopathie) propose des remèdes spécifiques selon les manifestations individuelles
  • La phytothérapie, avec certaines plantes aux propriétés adaptogènes
  • L’acupuncture, qui aide à réguler le système nerveux autonome

Ces approches doivent toujours être discutées avec l’équipe médicale pour s’assurer de leur compatibilité avec le traitement principal.

Vivre au quotidien avec la maladie de Basedow

Suivi recommandé

La maladie de Basedow nécessite un suivi régulier pour ajuster le traitement et détecter précocement d’éventuelles complications :

  • Contrôles biologiques réguliers (hormones thyroïdiennes, TSH)
  • Surveillance cardiologique si nécessaire
  • Suivi ophtalmologique en cas d’atteinte oculaire

Respect du traitement

L’adhésion au traitement est fondamentale pour contrôler efficacement la maladie. Les antithyroïdiens doivent être pris avec régularité, les recommandations alimentaires doivent être suivies et les rendez-vous d’accompagnement respectés.

Adaptation des habitudes de vie

Vivre avec la maladie de Basedow implique certains ajustements au quotidien :

  • Anticiper la fatigue en planifiant des temps de repos
  • Adapter l’alimentation selon les principes évoqués précédemment
  • Communiquer avec l’entourage sur les manifestations de la maladie

Un aspect particulier concerne la prise de poids qui peut surgir lors du retour à l’équilibre thyroïdien. Cette problématique Basedow et prise de poids est source d’inquiétude pour de nombreux patients. Il est important de comprendre que la normalisation du métabolisme peut s’accompagner d’une reprise pondérale modérée, qui doit être accompagnée par des conseils diététiques appropriés.

Évolution et pronostic

La maladie de Basedow présente plusieurs évolutions possibles :

  • Rémission stable après traitement (Basedow guérison)
  • Alternance de phases d’hyper et d’hypothyroïdie (Basedow et hypothyroïdie)
  • Nécessité d’un traitement long

Une guérison spontanée est possible mais rare. Dans la grande majorité des cas, un traitement est nécessaire pour contrôler la maladie. Dans environ 30 à 50% des cas, après un traitement par antithyroïdiens bien conduit pendant 12 à 18 mois, une rémission durable peut être obtenue.

Gestion maladie de Basedow

Conclusion

La maladie de Basedow, avec ses manifestations multiples, représente un défi médical qui nécessite une approche globale. Si son caractère auto-immun en fait une affection chronique, les progrès thérapeutiques permettent aujourd’hui d’en contrôler les symptômes et de prévenir les complications.

La compréhension du syndrome de Basedow s’est considérablement améliorée ces dernières décennies, permettant une prise en charge de plus en plus personnalisée. Au-delà des traitements médicamenteux ou chirurgicaux, l’importance de l’alimentation, de la gestion du stress et de l’hygiène de vie est aujourd’hui reconnue.

Pour les patients, l’information et l’éducation alimentaire jouent un rôle primordial dans cette pathologie, permettant une meilleure adhésion aux traitements et une participation active à leur propre santé. En intégrant les approches conventionnelles et les adaptations du mode de vie, la plupart des patients atteints de la maladie de Basedow peuvent mener une vie quasi normale, avec une qualité préservée.

La recherche sur les mécanismes immunologiques impliqués dans cette pathologie se poursuit activement, laissant espérer le développement de thérapies ciblées qui pourraient, à l’avenir, conduire vers une guérison complète et générale.

Ressources externes

Basedow et grossesse : lien

Traitement par iode radioactif : lien

Ameli comprendre l’hyperthyroïdie : lien

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